La manufacture de Baccarat a été inscrite ce matin au Journal Officiel dans la liste des établissements dont les salariés ont été exposés à l'amiante. Une grosse vague de départs est à prévoir.
Information Magnum La Radio. La manufacture de Baccarat va connaître une vague importante de départs anticipés dans les prochains mois. Les salariés exposés à l'amiante pendant leur carrière (sous forme de calorifugeage ou usiné), vont pouvoir bénéficier d'une cessation anticipée d'activité, jusqu'à leur retraite.
Un arrêté du Ministère du Travail, datant du 3 décembre 2013, a été publié ce matin au Journal Officiel.
Sont concernés, ceux qui ont un minimum de trente années de présence dans l'entreprise, en ayant au moins 50 ans. La période retenue pour l'exposition à l'amiante va de 1949 à 1996.
De 80 à 150 personnes devraient partir dans le courant de l'année, jusqu'à 300 sur une dizaine d'années, selon les syndicats.
Cette vague de départs permettra d'embaucher du sang neuf, une bonne nouvelle dans un bassin de l'emploi particulièrement en berne.
Il s'agit là d'une victoire pour les syndicats, qui ont monté le dossier depuis l'automne 2011, auprès notamment de la Direccte Lorraine et du Ministère du Travail. La particularité de cette procédure, c'est qu'ils n'ont pas été obligés d'aller devant les prud'hommes.
Ecoutez les explications d'Eric Rogue, le secrétaire du CE de la cristallerie...
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La direction a la possibilité de contester cet arrêté, un appel non suspensif qui n'empêchera pas le départ des premiers salariés volontaires.
Une assemblée du personnel se tiendra le lundi 20 janvier à ce sujet.
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Un arrêté du Ministère du Travail, datant du 3 décembre 2013, a été publié ce matin au Journal Officiel.
Sont concernés, ceux qui ont un minimum de trente années de présence dans l'entreprise, en ayant au moins 50 ans. La période retenue pour l'exposition à l'amiante va de 1949 à 1996.
De 80 à 150 personnes devraient partir dans le courant de l'année, jusqu'à 300 sur une dizaine d'années, selon les syndicats.
Cette vague de départs permettra d'embaucher du sang neuf, une bonne nouvelle dans un bassin de l'emploi particulièrement en berne.
Il s'agit là d'une victoire pour les syndicats, qui ont monté le dossier depuis l'automne 2011, auprès notamment de la Direccte Lorraine et du Ministère du Travail. La particularité de cette procédure, c'est qu'ils n'ont pas été obligés d'aller devant les prud'hommes.
Ecoutez les explications d'Eric Rogue, le secrétaire du CE de la cristallerie...
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La direction a la possibilité de contester cet arrêté, un appel non suspensif qui n'empêchera pas le départ des premiers salariés volontaires.
Une assemblée du personnel se tiendra le lundi 20 janvier à ce sujet.
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